Puisqu’il faut prier,
Il y-a du wifi à l’église.
Désolé si je blasphème, à l’approche de tes pas je rengainerai ma rengaine. Et cette porte était ouverte, je n’y crois pas. Ça me rappelle une amoureuse. Elle et moi. Des pas et des pas, des envies qui se multiplient, des sexes qui s’étreignent.
Tout ce chemin pour une église. Une équipe de foot photographiée devant une église. Des prières avant un match. Sur les campus Jésuites, en Californie, La religion est partout c’est étourdissant.
Il n’y a aucun bruit sauf un petit animal en dehors, les écureuils que j’aime tant, sans doute.
Il y-a du wifi à l’église donc, mais qu’est-ce que cela veut dire.
Je me sens comme accablé par une envie de sieste.
Le système. Aller vite. Pour moi c’est ce que cela pourrait dire, ce wifi. Ce n’est pas une modeste barre, mais bien 3.
La mondialisation. Le système nous atteint jusqu’à la religion. Une église sur le lieu de mes études.
Ce silence me donne des envies rétrospectives.
Puis finalement, le temps passe, à l’église comme ailleurs. Mais c’est bon de se recueillir, de le regarder passer et filer.
Celui qui m’amène à ma mort. Je ne me signerai pas en quittant ces lieux.
Tant pis si je blasphème.
J’écris.