J’ai peur, je me lève comme ça
hier soir je me suis enivré avec ma main gauche pour m’endormir
est-il encore possible d’être soi?
les hommes ont peur, sinon y-a rien
je me demande si je pourrai
écrire et rêver
et si je parviendrai
a édulcorer mes idees
mettre du sang dans mon eau
et de l’eau dans mon vin
du courage dans mes artères
et des haltères dans mes refrains
faudrait rattraper les étoiles
prendre les pinceaux
raconter ses toiles et
partir prendre l’eau
depuis le bateau
ne jamais se priver,
de cracher ses gros mots
de libérer ses frérots
libérer ses matelots
en pensant grand départ
libérer les esclaves et quitter ses enclaves,
similaire sentiment
sentiment similaire
seul solitaire
dans mon confinement
j’éduque mes peurs
à rester cloîtrée
à croire en mon coeur
et calfeutrer mes pensées
il est temps de partir
le navire prend l’eau
rattraper mes rires
mon cerveau fait défaut
dans un univers second
Loin des hommes et près de la compassion
tu veux ta promo mon con?
vas-y bats-toi pour
c’est Tupac Shakur
qui serait fier de toi
et de tous ceux qui comme eux
se tirent les cheveux pour quelques dollars de plus,
quelques mollards se perdent
à 15 ans j’écrivais qu’il fallait vivre.
En acceptant les chemins qui se ressemblent
15 ans de plus et le même autobus ?
je ne le souhaite à personne
j’écris comme on fait des pompes
en respirant fort
en jouant au cador
dans mon objectivité a moi
n’existe que le beau et le vrai
si t’es loin de ça t’es loin de tout
exploration des lions et des sons
life motto
il faut sauter à l’eau
cesse de craindre et cesse de croire
le seigneur est dans ton for intérieur
tu es fort même quand tu pleures
ici le vent se vend et le vilain vient de la ville
les humains deviennent prudents avec le temps
et le sensible, comme l’oseille est très bon serviteur mais très mauvais maître