VIRUS
hier soir je me suis enivré
avec ma main gauche pour m’éveiller
les hommes ont peur, sinon y-a rien
c’est pas des pleurs, juste du crachin
je me demande si je pourrai
écrire et rêver
et si je parviendrai
a édulcorer mes idees
mettre du sang dans mon eau
et de l’eau dans mon vin
du courage dans mes artères
et des haltères dans mes refrains
faudrait rattraper les étoiles
prendre les pinceaux
raconter ses toiles puis
repartir prendre l’eau
depuis le bateau
ne jamais se priver,
de cracher ses gros mots
et d’violer leur préjugés
similaire sentiment
sentiment similaire
seul solitaire
dans mon confinement
j’éduque mes peurs
à rester cloîtrée
à croire en mon coeur
calfeutrer l’anxiété
il est temps de partir
le navire prend l’eau
rattraper tes rires
mon cerveau fait défaut
dans un univers second
loin des hommes et
proche de la compassion
tu veux ta promo mon con?
si c’est la bonne voie,
vas-y bats-toi pour
c’est Tupac Shakur
qui serait fier de toi
et de tous ceux qui comme eux
se tirent les cheveux.
pour quelques dollars de plus,
quelques mollards se perdent
dans mon objectivité a moi
n’existe que le beau et le vrai
n’existe que tes jolis traits
j’veux ton minois en portrait
exploration des sons et des lions,
life motto
il faut sauter à l’eau
pour monter tout en haut
take your shot and
break the ice
cesse de craindre et
cesse de croire
Que le seigneur
est dans ton for intérieur
tu es fort même quand tu pleures
tu es beau même quand tu te leurres
Mais ici le vent se vend
et le vilain vient de la ville
les humains deviennent prudents avec le temps
quid du sensible ce monde est vil